Julia Mingo

Directrice de la photographie

CABO NEGRO

LONGS-METRAGES

CABO NEGRO

Abdellah Taïa

Production: Barney Production/ MontFleuri Production

With Oumaima Barid, Youness Beyej, Julian Compan

Sélections en festival:

  • Karlovy Vary International Film Festival
  • Marrakech International Film Festival
  • Festival Chérie Chéris Paris
  • International Chicago Film festival


Soundouss et Jaâfar, deux jeunes gays de Casablanca, passent l’été à Cabo Negro, au nord du Maroc, dans la villa louée par l’amant américain de Jaâfar. Ce dernier ne vient pas. Les deux amis décident de rester dans la villa et de se débrouiller comme ils peuvent.

Soundouss and Jaâfar, two young queer from Casablanca, are spending the summer in Cabo Negro, northern Morocco, in the villa rented by Jaâfar's American lover, Jonathan. But Jonathan doesn't come. The two friends decide to stay in the villa and get by as best they can.


Critiques:

Le Polyester: "Le résultat final serre le cœur avec une intensité qu’on n’avait pas vu venir."

https://lepolyester.com/critiq...

Slant: "Comme il est beau et rare qu'un garçon et une fille puissent entrer en relation l'un avec l'autre sans hiérarchie de distinction."

Slantmagazine

Chéries Chéris: Dix ans après son premier film L’Armée du salut (adapté de son propre roman), sur la solitude d’un jeune marocain gay, et un an après son court-métrage Ne jamais s’arrêter de crier (Chéries-Chéris 2023), le cinéaste & romancier Abdellah Taïa revient avec Cabo Negro, un beau récit d’apprentissage queer à la dimension plus collective. Sur un scénario aussi délicat qu’imprévisible, le film met en scène un désir adolescent qui laisse peu à peu place à une attente circonspecte et mélancolique. Le cinéaste raconte par là-même comment la jeunesse marocaine d’aujourd’hui vit son homosexualité, et comment cette jeunesse pleine de vie résiste à la violence qui lui est adressé par sa résilience et sa beauté. Cadrages sobres, photographie élégante, art de la suggestion, dialogues ciselés… Abdellah Taïa parvient à exprimer par la plus grande économie de moyens les plus grands bouleversements intimes.